La Ministre de l’Ecologie lâche aujourd’hui une ourse à Arbas. Nous la félicitons ainsi que la commune d’Arbas et l’ADET, partenaires de ce premier renforcement.
Nous saluons ce premier maillon d’une série de lâchers qui ne doit pas s’arrêter, selon le FIEP, aux Pyrénées centrales.
L’Etat a la légitimité et l’obligation de réparer face à l’Institution Patrimoniale du Haut Béarn défaillante. Elle ne doit plus être co-gestionnaire de l’ours en Béarn puisque son refus du renforcement de 2 femelles fait que la charte qu’elle a signée en 2004 à nouveau avec l’Etat , la région Aquitaine, le Département des Pyrénées-Atlantiques n’est pas respectée. (voir la suite du texte...)
Le FIEP demande à la Ministre de l’Ecologie de recréer les conditions de concertation dans ce département, dans une nouvelle structure, qui permette d’honorer les engagements des diverses parties qui ont bénéficié pendant plus de 10 ans des aides financières de l’ours pour le développement économique des vallées sans que cela ne permette un sauvetage de l’espèce.
C’est dans ces vallées qu’il existe une culture de vie avec l’ours, que les conditions de gardiennage des troupeaux et de cohabitation avec l’ours ont fait leurs preuves, que les mesures de compensation existent depuis une génération de bergers et que les trois quarts des habitants sont favorables à la conservation de cette espèce.
Le FIEP Groupe Ours Pyrénées encourage la Ministre de l’Ecologie à poursuivre les lâchers prévus et à préparer le renforcement dans les Pyrénées-Atlantiques, en liaison avec la Navarre et l’Aragon pour que les ourses Cannelle et Claude ne soient pas mortes pour rien et que nos 4 ours mâles ne s’éteignent pas sous nos yeux, l’un après l’autre, après avoir servi encore de faire valoir pour la course au pouvoir et aux subventions de certains leaders locaux.
