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On en sait aujourd’hui un peu plus sur les circonstances entourant le tir de Balou. Voir "suite du texte").


 


L´ours Balou photographié le 28 septembre 2008. (Photo:ONCFS/ETO)
On y voit la patte avant droite qui n´est pas posée au sol.

On en sait aujourd’hui un peu plus sur les circonstances entourant le tir de Balou. Le tireur était au courant, semble-t-il, de la présence de l’ours depuis le 13 août 2008, date à laquelle une réunion d’information avait eu, en présence des chasseurs du secteur, dont celui de sa commune et de l’intéressé lui-même. Des informations ont été données par les services de l’Etat aux chasseurs pour identifier un ours et la conduite à tenir si des indices de présence sont trouvés…
Le FIEP Groupe ours Pyrénées a donc décidé de porter plainte, suite au tir « d’instinct » reconnu par le chasseur, ce qui peut être considéré comme une infraction car la réglementation de la chasse exige l’identification de l’animal avant de tirer. De plus, le tireur pourrait être poursuivi pour dérangement intentionnel d’espèce protégé, s’il est avéré qu’il était au courant de la présence de l’ours dans le secteur.
Par ailleurs, on apprend que l’Equipe chargée du suivi à distance de l’ours Balou, grâce à son émetteur intra-abdominal, va être allégée. Les pièges à patte qui avaient été mis en place pour essayer de le capturer et de le soigner sont détendus. Le dispositif reprendra semble-t-il si la configuration de la localisation de l’ours s’y prête, sans risques pour la vie de l’ours et pour la sécurité des intervenants.Trois appareils photos automatiques ont été installés sur des passages fréquentés par Balou pour tenter de le photographier et visualiser la patte blessée.
On peut être étonnés cependant qu’on laisse ainsi cet ours avec une blessure grave (sang et bout d’os retrouvés sur le terrain) à la patte avant droite. Sa blessure risque de s’infecter et il peut mourir.

Certes, la capture en l’anesthésiant à distance par un tir de fléchette hypodermique doit se faire dans un contexte favorable de sécurité pour le tireur et pour l’ours, mais le risque zéro n’existe pas. L’Etat doit assumer le laxisme en matière de chasse en zone à ours de ces dernières années. N’en paie-t-on pas au prix fort les conséquences ?
On a vu, avec les tirs de Cannelle, de Balou, de Mellba, que malgré les bonnes paroles, sur le terrain, des gens au courant de la présence de l’ours continuent de faire des battues et de tirer « d’instinct ». La crédulité en matière de chasse, ce sont les ours qui la paient de leur vie !





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