Protection de l'Ours et de son habitat > Urgent : Participez à la consultation du public sur les effarouchements d'o

Publié le 27/05/2019

CAP Ours, communication du 27 mai 2019

CAP ours appelle le public à participer aux consultations pour s’opposer à l’effarouchement des ours avant les 30 mai et 14 juin 2019 (2) ;

CAP – Ours Coordination Associative Pyrénéenne pour l’Ours – Pyrénées, Pays des Hommes, Pays des Ours

CAP Ours, communication du 27 mai 2019

Motion

Réunies le 25 mai 2019 à Bagnères de Bigorre (Hautes-Pyrénées), les associations de CAP Ours :

– considèrent aujourd’hui qu’il n’y a pas dans les Pyrénées d’ours à problèmes au sens du protocole (1) ;

– appellent le public à participer aux consultations pour s’opposer à l’effarouchement des ours avant les 30 mai et 14 juin 2019 (2) ;

– dénoncent l’attitude contre-productive des responsables de l’État qui consiste à « taper » sur les ours plutôt que de favoriser la cohabitation ;

– réaffirment que la seule solution pour la cohabitation ours/troupeaux est la protection des troupeaux et annoncent qu’elles s’opposeront à toute mesure qui ira dans le sens contraire.

 (1) Qui sont les ours à problèmes ? Ceux qui présentent un comportement familier, sans crainte de l’homme (pas de fuite répétée) ; ceux qui sont agressifs envers l’homme, sans raison apparente ; ceux qui attaquent à répétition (4 attaques en 7 jours) des troupeaux d’animaux domestiques protégés, (chiens de protection, présence du berger, regroupement nocturne en enclos).

(2) Consultation relative à une autorisation de mesures de conditionnement aversif d’un ours brun 

http://www.hautes-pyrenees.gouv.fr/consultation-relative-a-une-autorisation-de-a4966.html avant le 30 mai

et consultation sur le projet d’arrêté relatif à la mise en place à titre expérimental de mesures d’effarouchement de l’ours brun dans les Pyrénées pour prévenir les dommages aux troupeaux 

 http://www.consultations-publiques.developpementdurable.gouv.fr/spip.php?page=article&id_article=1957 

avant le 14 juin.


Les associations membres de CAP Ours :

Altaïr Nature, Animal Cross, Association Nature Comminges (ANC), Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), Comité Écologique Ariégeois (CEA), Conseil International Associatif pour la Protection des Pyrénées (CIAPP), FERUS (Groupe Loup France/ARTUS), Fonds d’Intervention Eco- Pastoral – Groupe Ours Pyrénées (FIEP), France Nature Environnement (FNE), France Nature Environnement Hautes Pyrénées (FNE 65), France Nature Environnement Midi- Pyrénées (FNE Midi-Pyrénées), Nature en Occitanie, Pays de l’Ours-ADET (Association pour le Développement Durable des Pyrénées), Société d’Etude de Protection et d’Aménagement de la Nature dans le Sud Ouest – Pyrénées-Atlantiques (SEPANSO 64), Société nationale de protection de la Nature (SNPN), Société Française pour l’Etude et la Protection des Mammifères (SFEPM), Sours, WWF France.

 Voici quelques éléments et arguments utilisables :

  • OUI, les associations ont validé le protocole ours à problème. Mais NON, Goiat n’est pas un ours à problème.

Les prédations qui lui sont reprochées se sont toutes déroulées de nuit, alors que le troupeau était mal protégé (clôtures non-électrifiées, chiens de protection trop jeunes pour être efficaces …) 

  • OUI, Goiat commet des prédations, mais NON, contrairement à ce que prétend l’arrêté, Goiat ne présente pas, à ce jour, un comportement familier. Les prédations se sont déroulées à quelques centaines de mètres de bâtiments, mais de nuit et en l’absence de présence humaine. Les termes employés dans l’arrêté sont donc tout à fait abusifs et inexacts.
  • OUI, la seule solution est la mise en place de moyens de protection efficaces. Donc NON, nous n’acceptons pas l’effarouchement de cet ours. Ce serait un effarouchement inutile, inefficace, contre-productif et probablement illégal.

Le sous-équipement en moyens de protection du secteur Barousse-Louron-Saint Lary a pu entraîner une accentuation du comportement naturellement opportuniste de cet ours. Il devient urgent de généraliser des moyens de protection correctement dimensionnés. Ce point devient obligatoire de toutes façons pour déclencher des indemnisations, suivant l’UE. D’autant que d’autres ours ont commis des prédations dans cette zone avec la même facilité : le déficit persistant en moyens de protection pourrait entraîner un renforcement du comportement prédateur de certains ours par opportunisme, et la solution n’est pas de les effaroucher.

Cet article fait partie du sujet : Actualité

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