Infos sur l'ours > Trois ours protégés retrouvés morts en Italie

La police italienne enquête sur l´hypothèse d´empoisonnement volontaire des trois ours morts dans le Parc National. Les montagnes des Abruzzes, dans le centre de l´Italie, abritent les derniers ours indigènes du pays, qui seraient désormais moins d´une cinquantaine et sont considérés comme étant en danger d´extinction.
Le FIEP tient a assurer toute son amitié et son soutien aux acteurs de la protection de l´ours du Parc National des Abruzzes dans ces moments difficiles. (voir suite du texte)

Trois ours ont été retrouvés morts lundi et mardi dans le massif italien des Abruzzes, dans un même périmètre, par des employés du Parc national.
Les autorités soupçonnent un empoisonnement.

"C´est un acte inacceptable, dramatique et très grave. Un acte de barbarie indigne d´un peuple civilisé", a durement commenté le président du Parc national des Abruzzes, Giuseppe Rossi, mardi dans un communiqué. Ces disparitions "représentent une perte incroyable pour la nature et pour la diversité du parc, ainsi que pour l´Italie", a-t-il estimé.

Le corps forestier italien a pour sa part estimé dans un communiqué qu´"il est quasiment certain que les animaux ont été victimes d´un empoisonnement". La direction du Parc national des Abruzzes a indiqué être "dans l´attente de l´autopsie des cadavres qui lèvera le doute sur les causes du décès".

Le cadavre d´un premier ours, "Bernardo", un mâle qui était devenu la mascotte du Parc, a été retrouvé lundi dans les environs de L´Aquila. Mardi, les employés du Parc ont retrouvé dans la même zone les corps de deux autres ours.

Les trois plantigrades étaient des ours bruns marsicains (Ursus arctos marsicanus), espèce endémique présente seulement dans les Abruzzes et protégée. Les marsicains sont un peu plus petits que leurs congénères européens, pèsent entre 100 et 150 kg à l´âge adulte et ne dépassent pas 1,80 mètre.

Le parc national des Abruzzes est la première réserve nationale créée en Italie, en 1922, pour protéger la faune et la flore sauvages. Sur ses 100 000 hectares, il a notamment sauvé de l´extinction le loup gris des Apennins et le chamois des Abruzzes.

Source: SDA/ATS 20 minutes