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La carte d´identité de l´ours brun des Pyrénées
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L’ONCFS a rendu publics les résultats des analyses génétiques de matériel collecté par l’ETO et le Réseau ours brun (dont le FIEP) effectuées par le Laboratoire d’Ecologie Alpine de Grenoble. Les analyses traitaient des échantillons prélevés sur le terrain entre mi-mars et début septembre 2008. Sur les 80 échantillons envoyés( dont seulement 23 des Pyrénées occidentales), 5 n’avaient pas d’ADN amplifiable, 9 comportaient de l’ADN illisible ou appartenant à une autre espèce et 66 ont été exploitables. 10 individus différents ont été identifiés, dont 2 animaux encore équipés d’un émetteur, mais aucun nouveau génotype n’a été repéré.
Ours repérés par ces analyses :
Noyau occidental : Neré entre les vallées d’Aspe et d’Ossau, Anso (Aragon) et peut-être à Estaing (Hautes-Pyrénées). Aspe ouest dans les vallées d’Aspe, Anso et Roncal (Espagne).
D’autres échantillons ont mis en évidence de l’ADN de souche pyrénéenne à Estaing (65), sans identification de l’individu.
Noyau central : Hvala, et ses oursonnes Pollen et Bambou, en Haute Garonne.
Résultats très intéressants sur la survie d’animaux plus âgés : Ziva en Haute Garonne, sans doute Pyros en Ariège et la femelle Caramelles dans le même secteur.
Noyan oriental : Boutxy en Ariège et Balou .
Frayoir où des poils ont été prélevés par le FIEP pour analyses. (Photo G.C.)
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Le gouvernement de la région de Catalogne a annoncé le 15 novembre que l’opération de capture de l’ourse Hvala était suspendue. (voir "la suite du texte")
L´ourse Hvala. (Photo du 27/10/2008:Généralitat de Catalunya)
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Au Somport, les photos publiées le 13 novembre par la presse, ce ne sont pas des traces d´une ourse et d´un ourson mais de chiens!
Les deux photos correspondent à des traces de chiens : il n´y a 4 doigts (l´ours en a 5 )et on distingue bien 2 doigts au milieu et deux sur les côtés décalés.Chez l´ours ils ne sont pas décalés mais en évantail. La neige en fondant donne souvent une taille trompeuse à des traces de chiens ou de sangliers,etc. Le FIEP a demandé de publier un démenti disant que finalement c´était du chien car cela peut, comme en d´autres temps, entretenir le doute sur la présence d´une ourse et donc servir de prétexte au refus d´un renforcement qui, seul, aujourd´hui peut sauver de l´extinction de l´ours brun en Pyrénées occidentales.
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Appel au calme du ministère de l’environnement espagnol et réaffirmation du caractère compatible de la cohabitation ours – homme
La Fundación biodiversidad, fondation du Ministère de l’environnement espagnol prend partie pour la poursuite de la restauration de l’ours dans les Pyrénées espagnoles, par le dialogue entre toutes les parties. Elle qualifie l’incident avec Hvala d’accident sporadique qui devrait plutôt unir tous les secteurs impliqués dans la gestion de l’espèce et de son habitat, en évitant les confrontations.
Elle encourage les gouvernements régionaux et toutes les parties à poursuivre les efforts pour la conservation de l’ours brun et du milieu rural dans les Pyrénées.
La Fundación Biodiversidad rappelle que tant dans les Pyrénées que dans les Monts Cantabriques on a démontré largement non seulement la viabilité de la compatibilité entre le développement rural, l’utilisation du territoire et la conservation de l’ours mais que ces facteurs sont reliés de façon positive et se complètent nécessairement.
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